Immo City Holding
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Location meublée : quel régime fiscal ?

 

En tant que particulier, le bailleur d’une location meublée est considéré comme « un loueur en meublé ». Selon ses recettes locatives perçues au cours de l’année, il relèvera du statut de « Loueur en meublé professionnel » (LMP) ou celui de « Louer en meublé non professionnel » (LMNP).

 

Loueur en meublé professionnel (LMP)

 

Conditions

Le bailleur est considéré comme un loueur en meublé professionnel dès lors qu’il réunit les deux conditions suivantes :

  • Les recettes locatives annuelles (total des loyers TTC, charges comprises) doivent être supérieures à 23 000 € TTC par an ;
  • Ces recettes locatives doivent dépasser le montant total des autres revenus d’activité du foyer fiscal (salaires, BIC).

A noter, depuis le 9 février 2018, il n’est plus obligatoire de s’inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) pour obtenir le statut de LMP.


Fiscalité

TVA
La location en meublé professionnel n’est pas soumise à TVA.
Dans le cas où le propriétaire bailleur exerce des prestations de services complémentaires (petit-déjeuner, nettoyage des locaux, fourniture de linge…), il relèvera du régime fiscal de la para-hôtellerie et non de la location meublée. Il pourra alors être soumis à la TVA.

Imposition
En fonction du statut juridique choisi par le bailleur, les revenus locatifs seront déclarés sous l’un des régimes fiscaux suivants :

  • L’impôt sur le revenu dans la catégorie « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC).
  • L’impôt sur les sociétés (IS) si l’activité est exercée par une société.
  • La micro-entreprise si le chiffre d’affaires ne dépasse pas les 70 000 € HT pour les meublés non classés ou 170 000 € HT pour les meublés classés (exerçant une activité de commerce et de fourniture de logement).

Lorsque l’activité professionnelle relève du régime réel d’imposition, les charges peuvent être déduites des loyers perçus pour leur montant réel :

  • Intérêts d’emprunt,
  • Impôts locaux,
  • Frais de notaire,
  • Frais d’entretien et de réparation,
  • Frais de gestion et d’assurance,

Vous pouvez également amortir le coût du mobilier et de l’équipement de votre meublé sur une durée de 5 à 10 ans. Ce qui vous permet de déduire chaque année 10 à 20 % de son prix.


Avantages

Imputation des déficits
Le statut de loueur en meublé professionnel permet d’imputer un déficit d’exploitation sur le revenu global du foyer, sans limitation de montant.
Les déficits créés par des charges engagées avant le démarrage de la location peuvent être déduits et reportés sur le revenu des 3 premières années de location.

Exonération des plus-values de cession
En cas de cession d’un bien immobilier dont l’activité a commencé depuis moins de 5 ans, la plus-value est totalement exonérée d’impôt lorsque les recettes locatives ont été inférieures à 90 000 € HT au cours des 2 années précédentes.

Une exonération partielle est appliquée si les recettes locatives sont comprises entre 90 000 € et 126 000 € HT.

 

Loueur en meublé non professionnel (LMNP)

Conditions

Le bailleur est considéré comme un loueur en meublé non professionnel dès lors qu’il réunit les deux conditions suivantes :

  • Les recettes locatives annuelles (total des loyers TTC, charges comprises) doivent être inférieures à 23 000 € TTC par an ;
  • Ces recettes locatives ne doivent pas dépasser le montant total des autres revenus d’activité du foyer fiscal (salaires, BIC).

Fiscalité

En tant que loueur en meublé non professionnel, les revenus locatifs (loyers, charges comprises) de votre bien sont soumis à l’impôt sur le revenu. Ils doivent être déclarés dans la catégorie des « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC), soit sous le régime « Micro-BIC », soit sous le régime dit de bénéfice réel.

Le régime « Micro-BIC » s’applique lorsque vos recettes annuelles n’excèdent pas 72 600 € par an. Un abattement de 50 % est appliqué sur les loyers. Seule la moitié des recettes est imposée à l’impôt sur le revenu. Toutefois, si vous le souhaitez, vous pouvez choisir le régime « bénéfice réel ».

Celui-ci s’applique automatiquement si vos recettes dépassent les 72 600 € annuels. Dans ce cas, vous pouvez déduire les charges locatives que vous avez engagées :

  • Intérêts d’emprunt,
  • Impôts locaux,
  • Frais de notaire,
  • Frais d’entretien et de réparation,
  • Frais de gestion et d’assurance.

Vous pouvez également amortir le coût du mobilier et de l’équipement de votre meublé sur une durée de 5 à 10 ans. Ce qui vous permet de déduire chaque année 10 à 20 % de son prix.